Forêt privée – Forêts publiques

En France, la forêt couvre près de 16 millions d’hectares soit environ 30 % du territoire. La France est le 3ème pays européen pour la surface forestière après la Suède et la Finlande. La surface forestière a doublé depuis 1827.

La forêt française se porte bien : elle s’étend et s’enrichit depuis plus de 150 ans. Les surfaces boisées ont augmenté de 1,7 millions d’ha dans les 20 dernières années, dont 1,4 million en forêt privée, grâce notamment aux accrus sur friches et aux boisements de terres agricoles.

Une forêt a toujours un propriétaire.

En France, environ un quart de la surface forestière est « publique » quand elle appartient à l’État (forêts domaniales), ou à une collectivité (commune, département…), voire parfois à l’Armée (par exemple celle du Camp de Canjuers). Les trois autres quarts appartiennent à des propriétaires privés (personnes physiques ou personnes morales).

Politique forestière : Régime Forestier / Code Forestier

C’est l’État qui définit la politique forestière que les propriétaires, publics et privés, doivent suivre.

Les forêts publiques sont soumises au « Régime Forestier » et leur gestion est confiée à un organisme public, l’ONF (Office National des Forêts).

Les propriétaires de forêts privées doivent respecter les dispositions figurant dans le « Code Forestier », dont la version actuelle date de juillet 2012 et respecter les Schéma Régional de Gestion Sylvicole (SRGS) spécifique à leur région, mis au point par la délégation régionale (CRPF) du Centre National de la Propriété Forestière (CNPF), établissement public chargé de les conseiller, d’approuver leurs documents de gestion durable (DGD) et d’autoriser (ou non) les coupes et travaux qui ne seraient pas prévus dans un tel document.

Ils peuvent réaliser cette gestion eux-mêmes, se regrouper dans des structures appropriées ou la confier à des tiers reconnus que sont les Coopératives, les experts forestiers, les gestionnaires forestiers ou certaines Associations Syndicales Libres (ASL), Autorisées (ASA) ou constituer des Groupements Forestiers (GIEEF). Ils peuvent même, bien que ce soit rare et parfois contraignant, confier cette gestion à l’ONF.