Forestiers d’antan

Forestier : un métier noble de gagne-misère

Il semble loin le temps de la cognée et celui des scieurs de long. La machine a remplacé l’huile de coude. Même la tronçonneuse thermique a fait place à l’abatteuse.

Et pourtant, il n’y a pas si longtemps, nos anciens se sont escrimés dans nos bois pour des salaires de misère dans des conditions qu’on n’ose pas imaginer..

L’activité forestière tenait une place capitale dans les campagnes d’autrefois. Pendant les froidures la forêt s’animait et résonnait du « han » des bûcherons, du crissement des scies, du « hue » des rouliers, du piaillement des marmailles en cavale…

Les derniers forestiers ont confié leurs souvenirs à Gérard Boutet. Ils lui ont dit comment ils exploitaient la forêt pour garantir de belles futaies aux générations à venir. Car un arbre, on le sait, ne profite qu’aux enfants de celui qui en a pris soin.

Les forestiers, vieux métiers des taillis et des futaies

Lorsque j’ai découvert cet ouvrage je n’ai pu résister et je l’ai dévoré. Puis j’ai acquis tous les livres de sa série, Les gagne-misère.

J’ai retrouvé Gérard Boutet au fond de son village de Sologne, à Josnes, et je lui ai écris le 29 juillet 2018 pour lui demander l’autorisation d’en publier des extraits sur notre site (cliquez ici pour télécharger mon courrier). Il m’a répondu le 4 août en me donnant son accord, à condition, bien sûr, d’indiquer les références appropriées.

Les morceau choisis qui suivent sont des extraits de son ouvrage Les forestiers, vieux métiers des taillis et des futaies, paru aux éditions Jean-Cyrille Godefroy, 1997, que j’ai résumés avec l’autorisation de son auteur.

Frédéric-Georges Roux

Les Forestiers : morceaux choisis